Enquête : le mystère des chevaux mutilés

Dans une écurie de Villefranche-Saint-Phal (Yonne), l'un des poneys arbore une entaille profonde, large de 50 centimètres. Lacéré à l'arme blanche, il paraît encore traumatisé. Son propriétaire, lui, ne comprend toujours pas. "C'est cruel ce qu'ils font, c'est des actes gratuits. C'est des animaux qui ne peuvent pas se défendre", déplore-t-il. Dans la nuit de lundi à mardi, Nicolas Demajean est alerté par les grognements inhabituels de ses cochons. Il tombe alors sur deux individus qui viennent de blesser ses bêtes. Dans l'altercation, l'homme est blessé au bras mais il parvient à les mettre en fuite.

Les gendarmes s'intéressent aux traces d'ADN

Grâce aux précieuses indications du propriétaire du ranch, les enquêteurs ont pu reconstituer le portrait-robot de l'un des agresseurs. Un appel a témoins a été lancé. Les enquêteurs s'intéressent désormais aux traces d'ADN. "Evitez absolument de modifier les lieux, ce que nous appelons la scène de crime, pour que nous puissions récupérer un maximum d'informations", demande le colonel Christophe Plourin, du groupement de gendarmerie de l'Yonne. Au total, près de 20 départements sont désormais concernés par la mutilation et le meurtre de chevaux.