Procès de Redoine Faïd : les forces de l’ordre en alerte maximale
Les gendarmes du GIGN sont lourdement armés devant la prison de Fleury-Mérogis (Essonne) dans la matinée du mardi 5 septembre. Au premier jour du procès de Redoine Faïd, le détenu est très surveillé, alors qu’il a déjà deux évasions à son actif. Une dizaine de motos entourent son fourgon dans la matinée. Au total, une centaine de policiers seront mobilisés chaque jour d’audience. Pour les autorités, il existe un risque important d’évasion du détenu.
Une surveillance importante en cellule
Avant chaque audience, il faut sécuriser un itinéraire urbain d’une trentaine de kilomètres jusqu’au palais de justice. “L’idée est que cela ne s’arrête jamais, qu’on ne soit jamais stoppé”, précise un policier. Chaque soir après l’audience, Redoine Faïd réintégrera sa cellule, dans l’étage réservée aux détenus à l’isolement. La cellule, d’une dizaine de mètres carrés, est toujours sous surveillance des agents pénitenciers.
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