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Vidéo Les masques de Mitterrand, Chirac, VGE, Barre... pour un braquage de Redoine Faïd en 1995 inspiré du film "Point Break"

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VIDEO. Les masques de Mitterrand, Chirac, VGE, Barre... pour un braquage de Redoine Faïd en 1995 inspiré du film "Point Break"
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Article rédigé par France 2
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Le braqueur multirécidiviste Redoine Faïd, aujourd’hui recherché par toutes les polices après son évasion du 1er juillet 2018, n’a jamais fait mystère de ses sources d’inspiration. Et notamment, le cinéma… Extrait du magazine "13h15 le samedi" du 8 septembre.

Les braquages de Redoine Faïd et de sa bande de Creil, dans l’Oise, se multiplient à un rythme certain dans les années 1990 : bijouteries, épicerie de Liancourt, bar PMU… A cette époque, le braqueur multirécidiviste est surnommé "le Doc". Avec ses complices, il se spécialise dans les vols de matériels informatiques (ordinateurs, barrettes mémoire, imprimantes, scanners…) qui rapportent gros.

Et puis, il y a les vols à main armée à domicile, parfois avec séquestration, comme en ce jour de décembre 1995. Redoine Faïd s’attaque à la BNP de Creil en prenant en otage toute une nuit la famille du directeur. Et pour cette séquestration, il s’inspire du film américain Point Break (1991), réalisé par Kathryn Bigelow, dans lequel les braqueurs se dissimulent sous des masques représentant des présidents américains : Reagan, Carter, Johnson, Nixon…

"Prouver qu’il pouvait être l’égal des personnages qu’il admirait"

L’homme qui s’est évadé à l’aide d’un hélicoptère de la prison de Réau, en Seine-et-Marne, le 1er juillet 2018, porte alors un masque de l’ancien Premier ministre Raymond Barre (1976-1981). Ses complices se dissimulent derrière ceux de François Mitterrand, Jacques Chirac, Valéry Giscard d’Estaing. Redoine Faïd se fait ouvrir le coffre de la banque par le directeur et emporte un butin de 500 000 francs (102 000 euros d'aujourd’hui). "Tant que tu ne te fais pas arrêter, tu aspires à t’élever par le vol", écrira-t-il dans un livre.

Pour son éditeur Pierre Fourniaud, "il y avait surtout une forme de reconnaissance. Pour lui, elle passait par ses activités criminelles. La motivation est moins financière, car ce qu’il aurait dû faire, si sa préoccupation était de se faire de l’argent, c’était le commerce des stups. Lui, c’était de prouver qu’il pouvait être l’égal des personnages qu’il admirait, les grands voyous des années 1980 : les Marseillais, les Corses… A la fois les personnages historiques de ces chroniques-là et les personnages de fiction et de roman".

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