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Financement illégal, conflit d'intérêts : Eric Woerth récuse tout

Ils étaient arrivés à 9 heures au ministère du Travail, dans le 7ème arrondissement de Paris, pour entendre Eric Woerth. Les policiers de la brigade financière ont quitté les lieux peu avant 17 heures. Le ministre était interrogé en qualité de témoin dans le cadre de l'enquête sur le contenu des enregistrements clandestins réalisés au domicile de Liliane Bettencourt. Il a {"récusé tous les soupçons"}, selon son avocat.
Article rédigé par franceinfo
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Voilà plusieurs semaines qu'il clamait son "impatience" de s'expliquer enfin devant les enquêteurs. Eric Woerth aura eu 8 heures pour donner sa version des faits aux policiers de la brigade financière. Autorisée la semaine dernière par le conseil des ministre, l'audition a eu lieu au ministère du Travail, situé rue de Grenelle, dans le 7ème arrondissement de Paris. Commencée à 9 heures ce matin, elle s'est achevée à 16h45.

Le parquet de Nanterre avait indiqué qu'Eric Woerth devait être interrogé de "manière globale" sur tous
les points révélés ces dernières semaines.
_ Cependant, deux points ont certainement eu une place prépondérante dans l'audition du ministre : la question d'un éventuel conflit d'intérêts à propos de l'embauche de son épouse au sein de la société Clymène, qui gère le patrimoine de Liliane
Bettencourt, et les soupçons de financement illégal de la campagne présidentielle de Nicolas Sarkozy, dont il
était trésorier en 2007.

Eric Woerth "a récusé tous les soupçons" a précisé ce soir son avocat. "A aucun moment, il n'est intervenu pour que son épouse soit embauchée" affirme Me Jean-Yves Leborgne. "En ce qui concerne le financement politique, il a avec une vigueur et une énergie particulière nié avoir reçu un financement qui eut été non conforme à la loi." L'avocat conclut : "Toutes autres allégations sont des mensonges et des fantasmes".

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