Finistère : un homme mis en examen pour le meurtre de son ex-compagne en 2004
Un homme a été mis en examen et placé en détention provisoire, ce jeudi, pour le meurtre de son ex-compagne, Khadidja Bengrine, en 2004 à Quimperlé, dans le Finistère, a appris franceinfo auprès du parquet de Nanterre, qui avait confié l'enquête aux gendarmes de la cellule DiANE (Division des Affaires Non élucidées). Une information judiciaire pour séquestration suivie de mort a été ouverte. Depuis mars 2022, le tribunal judiciaire de Nanterre (Hauts-de-Seine) acceuille un pôle national dédié aux affaires non résolues (cold case).
Au cours de l’été 2004, Khadidja Bengrine, alors âgée de 21 ans, a disparu du logement qu’elle partageait avec son concubin à Quimperlé. Plusieurs investigations ont été diligentées, à la demande de sa mère, en 2004, 2005, 2006, 2008 et enfin 2010, sans succès. L'enquête préliminaire ouverte par le parquet de Quimper a été classée sans suite en 2013.
Aucune correspondance avec des corps non identifiés
La Diane s'est saisie du dossier en juillet 2022. "La reprise des investigations s’est tout d’abord orientée vers de nouvelles recherches de Khadidja Bengrine, dont aucun signe de vie sur le territoire national n’a pu être découvert depuis sa disparition à l’été 2004, ni aucune correspondance avec des corps non identifiés recensés", indique le parquet de Nanterre à franceinfo.
La cellule DiANE a été saisie du dossier en juillet 2022. "La reprise des investigations s’est tout d’abord orientée vers de nouvelles recherches de Khadidja Bengrine, dont aucun signe de vie sur le territoire national n’a pu être découvert depuis sa disparition à l’été 2004, ni aucune correspondance avec des corps non identifiés recensés", indique le parquet de Nanterre à franceinfo.
Ce sont ces recherches qui ont abouti à la garde à vue, ce mardi, du compagnon de la victime au moment de sa disparition. Des fouilles ont également été menées par les enquêteurs, mais elles n'ont pas permis de retrouver la trace de la disparue.Le concubin de la victime au moment de sa disparition avait déjà été entendu en 2012 sans être poursuivi à l'issu de son audition. En revanche, il a été incarcéré en 2019 pour des faits de nature différente, donnant lieu à une condamnation définitive de la cour d’assises du Finistère en mai 2022, précise le parquet de Nanterre.
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