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Fusillade dans une cité à Marseille : trois morts dont deux adolescents

Les victimes ont 24 et 15 ans selon le préfet de police de Marseille. Elles ont été abattues très tôt ce dimanche matin au pied d'un immeuble d'une cité des quartiers Nord. "Rien n'arrêtera la détermination de l'État à lutter contre le crime organisé" réagit Manuel Valls sur Twitter.
Article rédigé par Gabriel Massenot
Radio France
Publié Mis à jour
Temps de lecture : 1 min
  (Les victimes étaient déjà en arrêt cardiaque quand les marins-pompiers sont arrivés - photo d'illustration © MAXPPP)

 Il était deux heures du matin quand les trois jeunes ont été atteints par des rafales d'armes automatiques alors qu'ils se trouvaient en bas d'un immeuble de la cité des Lauriers, un quartier sensible du 13e arrondissement de Marseille. Ils étaient déjà en arrêt cardiaque quand les marins pompiers sont arrivés et n'ont pu être réanimés. Il semble que les deux mineurs étaient là par hasard, ils s'étaient arrêtés sur le chemin du retour après avoir été à un mariage dans le quartier. C'est à ce moment-là que les tueurs ont commencé à tirer.  Il y a encore des traces de sang par terre. Et des impacts de balles sur le mur. Les policiers et les journalistes présents ont été accueillis par des insultes.  Ce hall était connu pour être un point de vente de résine de cannabis. Un coup de filet avait permis cet été d'interpeller une vingtaine de personnes. Le modus operandi et l'âge des victimes fait penser à une guerre de territoires.

L'hypothèse du trafic de stupéfiants privilégiée

"Il appartiendra à l'enquête judiciaire en cours d'établir les faits avec précision, l'hypothèse de meurtres liés au trafic de stupéfiants étant à ce stade privilégiée" indique dans un communiqué le ministre de l'Intérieur Bernard Cazeneuve. "De tels actes de violence sont inacceptables." La Direction interrégionale de la police judiciaire a été chargée de l'enquête.

Laurent Nunez, le préfet de police de Marseille, a commenté les faits avant de défendre l'action du gouvernement
La sénatrice socialiste de Marseille Samia Ghali demande des moyens supplémentaires

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