Garde à vue d'un camarade de l'adolescente qui a disparu en Haute-Loire
Dans un premier temps, la gendarmerie a privilégié la thèse de la fugue. Mais sous l'impulsion du procureur René Pagis du parquet du Puy-en-Velay, qui estimait cette disparition "très inquiétante", d'importants moyens ont été déployés ce vendredi pour tenter de retrouver l'adolescente. Il faut dire que la collégienne, originaire de la région parisienne n'a aucune attache particulière en Haute-Loire.
Un de ses camarades a été placé en garde à vue
L'enquête qui a commencé difficilement semble toutefois avancer à grands pas. Les enquêteurs ont tout d'abord auditionné ses camarades de classe pour tenter de mieux comprendre l'emploi du temps de l'adolescente. Ce matin, 150 gendarmes dont des équipes cynophiles appuyés par un hélicoptère et des caméras thermiques ont été déployés pour ratisser les alentours du bourg.
Dans le cadre de cette enquête, un camarade de la jeune fille a été placé en garde à vue. Il s'agit d'un jeune déjà connu des services de police pour des affaires de violence. Il se serait disputé récemment avec elle.
Le père de la jeune fille qui ne croit pas à une fugue, lance de son coté un appel. Il demande à tout "témoin" de se manifester. Au moment de sa disparition, Agnès portait un jean noir, un cardigan bleu et des chaussures noires. Elle mesure 1.65 m et a des cheveux châtain.
Commentaires
Connectez-vous à votre compte franceinfo pour participer à la conversation.