Grève des éboueurs à Marseille : la métropole n'a pas l'intention de "céder" devant "deux ou trois péquins"
Depuis le 20 mars 2017, certains éboueurs CGT de Marseille sont en grève. Ils réclament de négocier avec la Métropole, leur employeur, qui leur a adressé lundi un refus : ils doivent auparavant libérer un dépôt d'ordures.
La métropole Aix-Marseille, en charge de la propreté, a annoncé lundi 27 mars qu'elle refusait de négocier avec les chauffeurs de bennes à ordures, en grève depuis le 20 mars 2017, tant qu'ils bloqueront un dépôt, rapporte France Bleu Provence.
Monique Cordier, en charge de la propreté à la métropole a indiqué au cours d'une conférence de presse qu'elle n'avait pas "l'intention de négocier avec les grévistes tant qu'ils ne feront pas un geste", en l'occurence libérer le dépôt de la Cabucelle dans le 15e arrondissement de Marseille. "Les non-grévistes et les Marseillais m'en voudraient si nous cédions devant deux ou trois péquins", a-t-elle déclaré.
Vers un durcissement de la grève des poubelles à Marseille via @bleuprovence https://t.co/Cr1mxztSs1
— France Bleu Provence (@bleuprovence) 27 mars 2017
Les grévistes réclament une prime de dimanche
Les chauffeurs de benne exigent d'entrer en négociation avec la métropole "pour lever leur préavis de grève". Eric Rabito, délégué CGT, demande qu'une délégation soit "reçue par l'administration". Ils réclament une prime de dimanche de 100 euros.
Le conflit à l'appel de la CGT dure depuis le lundi 20 mars. "Une quinzaine d'agents sur les 180 qui réalisent la collecte sur l'ensemble de Marseille bloquent le départ des bennes", a indiqué la métropole. Des petits engins et des bennes supplémentaires ont été déployés. Le week-end dernier, le président de la métropole Jean-Claude Gaudin a demandé au préfet l'intervention des forces de police.
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