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Haute-Vienne : une institutrice de maternelle renvoyée devant la justice pour "violences" sur des élÚves

Cette enseignante en petite section est accusée de "violences physiques et psychologiques" à l'encontre d'une quinzaine d'enfants.

Article rédigé par franceinfo avec AFP
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Publié Mis à jour
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Capture de Google StreetView montrant l'école maternelle de Feytiat (Haute-Vienne), dont la directrice est accusée de "violences physiques et psychologiques" sur une quinzaine d'enfants. (GOOGLE STREETVIEW)

"La brigade des mineurs enquĂȘte sur l'affaire depuis cinq mois. Ce genre de dossier est toujours sensible et il a fallu prendre le temps", selon une source proche de l'enquĂȘte. La directrice d'une Ă©cole maternelle de Feytiat, Ă  quelques kilomĂštres au sud-est de Limoges (Haute-Vienne), est renvoyĂ©e devant le tribunal correctionnel pour des violences sur mineurs de moins de 15 ans commis par une personne ayant autoritĂ© sur les victimes, a indiquĂ© le parquet jeudi 25 juin.

Elle avait été placée en garde à vue la veille. Des parents d'élÚves accusent l'enseignante en petite section de "violences physiques et psychologiques" sur vingt-et-un enfants.

"Humiliations et 'placard aux sorciĂšres'"

Selon le collectif formé par les parents d'élÚves, ces enfants placés sous la responsabilité de l'enseignante depuis quatre ans auraient été l'objet de brimades et d'humiliations, dont trois plus particuliÚrement. 

"Nous avons rĂ©uni de nombreux tĂ©moignages : tapes sur la nuque, enfants secouĂ©s, tĂ©moignages de tout petits racontant leur angoisse d'ĂȘtre mis dans le 'placard aux sorciĂšres', humiliations, brimades... la liste est sans fin", a racontĂ© une mĂšre de famille, porte-parole du collectif, qui souhaite rester anonyme.

Des précédents dans d'autres établissements

Une source proche de l'enquĂȘte a fait Ă©tat de "mĂ©thodes de travail, disons 'Ă  l'ancienne', c'est-Ă -dire assez violentes", prĂ©cisant que l'enseignante de 48 ans aurait dĂ©jĂ  Ă©tĂ© repĂ©rĂ©e pour des prĂ©cĂ©dents lors d'autres affectations. Des actes qui ont permis d'Ă©tayer le dossier.

Selon la porte-parole du collectif de parents, le rectorat a informĂ© les parents au printemps "qu'un accord avait Ă©tĂ© trouvĂ© avec l'institutrice, qu'elle Ă©tait en arrĂȘt de travail et qu'elle ne reviendrait plus dans l'Ă©cole". Et de s'insurger : "Mais pour nous, il est inenvisageable qu'elle retourne auprĂšs d'enfants oĂč que ce soit. Cette femme n'a pas sa place dans l'Education nationale."

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