Attaque à l'aéroport d'Orly : pas de complicités établies pour le moment, les proches de l'assaillant relâchés

Article rédigé par franceinfo
France Télévisions
Publié Mis à jour
Les policiers ont effectué une perquisition au domicile de Ziyed Ben Belgacem, à Garges-lès-Gonesse (Val-d'Oise), le 18 mars 2017. (THOMAS SAMSON / AFP)

Les gardes à vue du père, du frère et du cousin de Ziyed Ben Belgacem ont été levées. Ils s'étaient présentés d'eux-mêmes au commissariat, samedi. 

Ce qu'il faut savoir

Les enquêteurs cherchent à établir les motivations de Ziyed Ben Belgacem. Ce Français de 39 ans a été abattu, samedi 18 mars, après avoir attaqué une militaire à l'aéroport d'Orly-Sud. Les gardes à vue de son frère, de son père et de son cousin n'ont pas permis d'établir de complicité. Ils ont été relâchés.

Des analyses toxicologiques positives. L'autopsie réalisée dimanche a révélé qu'il était sous l'influence de l'alcool (avec 0,93 gramme par litre de sang), du cannabis et de la cocaïne au moment des faits, selon les informations de France 2. 

Un homme connu des services de police et de renseignement. Le casier judiciaire de Ziyed Ben Belgacem fait état de neuf mentions, notamment pour des faits de violence, d’outrage et de recel. Le procureur de Paris a évoqué plusieurs incarcérations pour vol avec arme et trafic de stupéfiants.

Soupçons de radicalisation. L'assaillant a "été repéré comme radicalisé à l’occasion d’un passage en détention", a ajouté le magistrat. "Je suis là pour mourir par Allah", a-t-il lancé aux militaires, au moment de l'attaque. Les enquêteurs ont retrouvé, à proximité de sa dépouille, un sac contenant un bidon d'essence et un exemplaire du Coran.