Huit arnaqueurs de prêtres en Seine-Maritime écopent de peines allant jusqu’à six ans de prison ferme

Ils ont été reconnues coupables d’avoir escroqué 62 prêtres de toute la France, entre 2020 et 2024. Les arnaqueurs téléphonaient à leurs victimes et se faisaient passer pour des paroissiens ou des proches de paroissiens dans le besoin.
Article rédigé par franceinfo - avec France Bleu Normandie
Radio France
Publié
Temps de lecture : 1min
Un prêtre dans une paroisse, le 19 mai 2024. Image d'illustration. (FARINE VALERIE / MAXPPP)

Huit personnes ont été condamnées jeudi 7 novembre à des peines allant de huit mois avec sursis à six ans de prison ferme pour avoir arnaqué plusieurs dizaines de prêtres, a appris France Bleu Normandie auprès du tribunal correctionnel du Havre (Seine-Maritime). 

Elles ont été reconnues coupables d’avoir escroqué 62 prêtres de toute la France, entre 2020 et 2024. Un neuvième prévenu a été relaxé dans cette affaire. Leur mode opératoire était bien rodé : ils téléphonaient à leurs victimes et se faisaient passer pour des paroissiens ou des proches de paroissiens dans le besoin. Les hommes d'Eglise acceptaient de leur donner de l’argent, pour un préjudice de 450 000 euros.

Une escroquerie organisée depuis la prison

Parmi les prévenus, deux frères jumeaux sont bien connus de la justice, puisqu'ils ont déjà été condamnés pour des faits similaires en 2021. L'un des deux, Kévin G., un Havrais de 35 ans, est d'ailleurs considéré par les enquêteurs comme le cerveau de l'arnaque. Il organisait l’escroquerie depuis sa cellule de la prison de Val-de-Reuil (Eure), où il purgeait sa première peine de 5 ans de prison pour avoir déjà soutiré 150 000 euros à 29 prêtres.

Ce commanditaire a de nouveau été condamné et cette fois à six ans de prison ferme. Son frère écope de trois ans de prison dont un an ferme à purger sous bracelet électronique. Les deux frères avaient appris leur technique d’arnaque auprès de leur père, lui-même condamné pour avoir escroqué des vieux prêtres. 

Commentaires

Connectez-vous à votre compte franceinfo pour participer à la conversation.