"Un nouvel AZF pourrait encore arriver demain", déclare Benoît Hartmann
Le porte-parole de l'association France Nature Environnement réagit sur le plateau du Soir 3 aux récents problèmes sur des sites Seveso.
Après l'attaque menée contre l'usine Air Products en Isère fin juin, la raffinerie de Berre-l'Etang (Bouches-du-Rhône) a été ravagée par un incendie mardi 14 juillet. Ce jeudi 16 juillet, la question de la sécurité de ces sites Seveso revient.
"Le site de Berre-l'Etang était mal protégé, comme beaucoup de sites industriels en France", déclare Benoît Hartmann sur le plateau du Soir 3. Le porte-parole de l'association France Nature Environnement note bien la difficulté de protéger des sites aussi vastes et propose de faire de la "prévention du risque à la source". Son idée : diviser les lieux de stockages de produits dangereux, pour réduire les risques.
"Économiser sur la sécurité est irresponsable"
L'invité de France 3 remarque que les règles de vigilance sont mal appliquées. "Quand on n'a que 1 200 contrôleurs pour 500 000 installations, on se rend compte qu'un certain nombre ne sont pas contrôlées - ou pas suffisamment - et que la tentation de frauder est forte parce que malheureusement, la sécurité coûte". "Économiser sur la sécurité est irresponsable", ajoute-t-il.
Benoît Hartmann regrette "une sorte de désinvolture par rapport aux risques industriels" en France et prévient : "Un nouvel AZF pourrait encore arriver demain".
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