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Grèce : la région d'Athènes ravagée par les flammes
Publié le 24/07/2018 17:09
Mis à jour le 25/07/2018 16:21
Temps de lecture : 1min
Le Premier ministre grec, Alexis Tsipras, a décrété un deuil national de trois jours alors que les incendies les plus meurtriers depuis 2007 embrasent le pays depuis dimanche.
Des voitures calcinées, des habitations entière détruites par les flammes et déjà plus de 74 morts et 187 blessés, d'après un bilan provisoire. "Nous risquons de découvrir de nouvelles victimes" , a prévenu un responsable des pompiers. Depuis dimanche 22 juillet, de violents incendies consument la région de l'Attique, autour d'Athènes. "Mati n'existe plus" a déclaré le maire de Rafina, Evangelos Bournous, à propos de cette station balnéaire particulièrement touchée par les incendies.
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Les vents violents, avec des pointes allant par endroit jusqu'à plus 100 km/heure, ont engendré une "progression foudroyante du feu" a expliqué la porte-parole des pompiers, Stavroula Maliri. Ces douze images montrent l'ampleur des dégâts.
Une maison entourée par les flammes dans la localité balnéaire de Kineta, lundi 23 juillet 2018. Le feu a pris en fin de mâtinée lundi, dans une forêt de pins du mont Gerania, située au dessus de cette station. (VALERIE GACHE / AFP)
La virulence des incendies ont conduit les autorités locales à ordonner une première évacuation dans la station balnéaire de Mati, près d'Athènes, lundi 23 juillet 2018 où des vents à plus 100 kilomètres/heures ont vivement accéléré la progression des flammes. (ANGELOS TZORTZINIS / AFP)
Un paysage apocalytpique dans la ville côtière de Nea Makri, à environ 30 km à l'est d'Athènes, dans l'Attique de l'Est, le 24 juillet 2018. "J'ai vu le feu descendre la colline vers 18h00, en cinq ou dix minutes il était dans mon jardin" a témoigné à l'AFP une habitante de la région. (NIKOS LIBERTAS / SOOC)
Les pompiers transportent un sac mortuaire dans le village de Mati, près d'Athènes, mardi 24 juillet 2018. Dans cette station balnéaire, un groupe de 26 personnes a été retrouvé enlacé, "dans une dernière tentative pour se protéger", a raconté un sauveteur, Vassilis Andriopoulos. (AYHAN MEHMET / ANADOLU AGENCY)
A Mati, une femme se trouve à l'intérieur de ce qu'il reste de sa maison, complètement détruite par l'incendie dans la nuit du 23 au 24 juillet 2018. (CHRISTOPH SOEDER / DPA)
Des centaines de voitures brûlées ont été abandonnées à la station balnéaire de Mati, située à une quarantaine de kilomètres d'Athènes, mardi 24 juillet 2018. (CHRISTOPH SOEDER / DPA)
Les habitants du port de Rafina, chef-lieu de la zone balnéaire ravagée sur la côte est de l'Attique, observent un incendie de forêt, le 23 juillet 2018. "Plus de 1000 maisons ont été détruites, et 300 véhicules brûlés" a assuré le maire de Rafina mardi matin dans Le Monde. (ANGELOS TZORTZINIS / AFP)
Une femme tente de retrouver son chien parmi les voitures calcinées du village de Mati, mardi 24 juillet 2018. Cette petite station balnéaire est très prisée des touristes, en particulier des retaités et des enfants en colonies de vacance. (COSTAS BALTAS / REUTERS)
Lundi 23 juillet 2018, un nuage de fumée envahit le ciel de l'Acropole où trône le Parthénon, à Athènes. (ALKIS KONSTANTINIDIS / REUTERS)
Mardi 24 juillet 2018, des habitants transportent leurs biens à Mati, près d'Athènes. Plusieurs quartiers de ce petit village balnéaire étaient encore engloutis dans une épaisse fumée blanche mardi matin. (ALKIS KONSTANTINIDIS / REUTERS)
Des pompiers, des soldats et des habitants portent un tuyau d'incendie dans la ville de Rafina, à l'ouest d'Athènes, le 23 juillet 2018. La Grèce, qui a activé le mécanisme européen de protection civile, a reçu la proposition d'aide de plusieurs pays dont l'Espagne, la France, Israël, la Bulgarie, la Turquie, l'Italie, la Macédoine, le Portugal et la Croatie. (COSTAS BALTAS / REUTERS)
Un volontaire dirige les véhiculent alors que les flammes embrasent les forêts de Kineta, près d'Athènes, le 23 juillet 2018. (ALKIS KONSTANTINIDIS / REUTERS)
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