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"Notre avenir sent le cancer" : plusieurs centaines de personnes rassemblées à Rouen, un mois après l'incendie de l'usine Lubrizol

Environ 500 personnes, selon la police, sont venus exprimer leur inquiétude devant le palais de justice de Rouen.

Article rédigé par franceinfo avec AFP
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Un rassemblement devant le palais de justice de Rouen (Seine-Maritime), le 26 octobre 2019, un mois après l'incendie de l'usine chimique Lubrizol. (LOU BENOIST / AFP)

Environ 500 personnes, selon la police, se sont rassemblées, samedi 26 octobre dans l'après-midi, devant le palais de justice de Rouen (Seine-Maritime) pour exprimer leur inquiétude face aux conséquences possibles de l'incendie de l'usine chimique Lubrizol, il y a un mois, ont constaté des journalistes de l'AFP.

>> Lire aussi : Un mois après la catastrophe, des interrogations persistent

"Notre passé sent Lubrizol, notre avenir sent le cancer", ou encore "Avec Lubrizol, on meurt un peu, mais pas trop", pouvait-on lire sur des pancartes brandies par les participants, réunis à l'appel d'un "collectif unitaire", regroupant associations, syndicats et partis politiques. Des élus EELV et PS étaient également présents.

Un "scandale Lubrizol"

"On est parti dans un combat extrêmement long (...) C'est l'anniversaire d'un crime industriel, aujourd'hui", a déclaré Gérald Le Corre (CGT), en référence à l'incendie survenu voici un mois jour pour jour. Il y a un "scandale Lubrizol", a-t-il insisté, estimant par ailleurs que "le suivi médical proposé [par l'Etat] semble insuffisant".

L'Etat a annoncé qu'une "enquête de santé" allait être menée à partir du mois de mars auprès de la population qui était sous le nuage des fumées de l'incendie de l'usine Lubrizol à Rouen. Cette enquête ne prévoit pas de prélèvements sanguins dans l'immédiat, mais pourrait en intégrer, selon les premiers résultats. Elle concernera les 215 communes qui se sont retrouvées sous le panache de fumée de 22 km de long émis par l'incendie du site.

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