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Var : l'incendie provoqué par un tir d'artillerie dans le camp militaire de Canjuers ne progresse plus

Six cents hectares de végétation ont brûlé. Les pompiers n'ont pas pu agir pendant une grande partie de la journée de samedi car le feu évoluait dans "une zone polluée par des explosifs et des munitions non explosées".

Article rédigé par franceinfo - Avec France Bleu Provence
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Publié Mis à jour
Temps de lecture : 2min
L'incendie dans le camp militaire de Canjuers (Var) vu depuis un avion dans la matinée du 18 juin 2022. (MATTHIEU DE MARTIGNAC / MAXPPP)

Un tir lors d'un entraînement des militaires a déclenché dans la matinée du samedi 18 juin un incendie dans le camp militaire de Canjuers (Var), indique le Service départemental d'incendie et de secours (Sdis) à franceinfo. Six cents hectares de végétation ont brûlé dans ce camp qui s'étend sur plusieurs milliers d'hectares, selon un bilan des pompiers, samedi à 19 heures. Mais les pompiers précisent que "la superficie est difficile à évaluer au vu de la zone rouge impactée où il n'est pas possible d'accéder". À minuit, le feu ne progressait plus mais n'était pas encore fixé.

Les pompiers n'ont pas pu agir pendant une grande partie de la journée de samedi car le feu évoluait dans "une zone polluée par des explosifs et des munitions non explosées", explique le capitaine Olivier Pécot, chargé de la communication du Sdis du Var. Il était donc trop dangereux d'intervenir. Les explosions ont été très fréquentes. Il a fallu attendre que l'incendie sorte de cette zone dangereuse pour "mener des actions".

Aucune habitation en danger

"Les actions terrestres vont se poursuivre tout au long de la nuit pour traiter les lisières et limiter le risque de reprises d'incendie", précisait le Sdis du Var samedi soir. Un important dispositif est resté engagé la nuit dernière avec au total 290 sapeurs-pompiers et 85 véhicules. Au plus fort de l'événement, cinq Canadair, un avion bombardier d'eau Dash et un hélicoptère ont également été mobilisés.

Le capitaine Pécot assurait également qu'aucune habitation n'était en danger car "le camp de Canjuers, et c'est sa spécificité, est un désert avec de la végétation pour que les unités opérationnelles de l'armée de Terre puissent s'entraîner dans les conditions les plus réelles". Toutefois, deux troupeaux de moutons ont été mis en sécurité par les pompiers, soit 2 500 animaux.

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