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Violences au Stade de France : Gérald Darmanin sous pression

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Violences au stade de France : Gérald Darmanin sous pression
Violences au stade de France : Gérald Darmanin sous pression Violences au stade de France : Gérald Darmanin sous pression
Article rédigé par France 3 - J. Debraux, P. Limpens
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Le ministre de l’Intérieur s’explique mercredi 1er juin devant les sénateurs. Gérald Darmanin concède des excuses, reconnaît des dysfonctionnements et des gestes disproportionnés de la police. Il maintient cependant ses chiffres sur les supporters.

À son arrivée devant les sénateurs, le ministre de l’Intérieur sait qu’il joue gros, mercredi 1er juin. Son audition a commencé par des excuses. "Nous regrettons très sincèrement les débordements", a déclaré Gérald Darmanin. Puis, il a persisté dans ses déclarations : selon lui, il y avait bien 30 000 à 40 000 supporters avec de faux billets, ou sans billets, aux abords du Stade de France samedi 28 mai. Selon les calculs exposés aux sénateurs, 79 000 supporters sont venus en transports en commun, 31 000 grâce à des bus, taxis ou véhicules personnels, soit 110 000 spectateurs alors que le stade ne peut en contenir que 80 000.

Des spectateurs repartis

Pour le ministre, les spectateurs qui n’ont pas pu rentrer sont repartis dans le RER dans l’autre sens. Sur le nombre de faux billets, Gérald Darmanin est resté vague. Il a invité les supporters britanniques et espagnols concernés à porter plainte via une procédure simplifiée. Selon lui, la fête a été gâchée.

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