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Info franceinfo Accident mortel sur la ligne 6 du métro à Paris : le conducteur assure avoir été gêné par le soleil pour contrôler la fermeture des portes

Le conducteur de métro parisien a été mis en examen pour homicide involontaire, après qu'une femme est morte happée par le métro alors que son manteau est resté coincé dans les portes.
Article rédigé par franceinfo - Aurélien Thirard
Radio France
Publié Mis à jour
Temps de lecture : 2min
Ligne 6 du métro parisien. (BENOIT DURAND / HANS LUCAS)

Mis en examen pour homicide involontaire dans les transports ferroviaires après un accident mortel à la station Bel-Air sur la ligne 6 samedi 22 avril, le conducteur du métro a dit en garde à vue avoir été gêné par le soleil au moment de fermer les portes du métro, selon les informations de franceinfo de source proche du dossier.

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Cette source ajoute que ce conducteur, employé de la RATP depuis 15 ans, a assuré en garde à vue n'avoir fait aucune faute d'inattention. De source syndicale à franceinfo, la seule manière qu'ont les conducteurs de métro pour contrôler la fermeture des portes est de regarder un miroir présent en bout de quai. Cette source syndicale dénonce un matériel vétuste, avec des rames vieilles de 40 ans.

Le parquet a requis l'interdiction de conduire du chauffeur, mais ces réquisitions n'ont pas été suivies par le juge d'instruction. Le conducteur peut donc continuer à exercer son métier. Il risque cinq ans de prison. La famille de la victime a déposé plainte contre X après l'accident, confirme par ailleurs le parquet de Paris à franceinfo. La femme de 45 ans était accompagnée samedi dans le métro par son mari et son fils.

>>> Paris : plusieurs lignes de métro perturbées en raison d'un droit de retrait, la ligne 6 à l'arrêt 

Le conducteur du métro avait été placé en garde à vue jeudi 27 avril pour homicide involontaire, précise le parquet de Paris à franceinfo qui indique avoir ouvert une information judiciaire du chef d'homicide involontaire. Le parquet rappelle que les dépistages d'alcool et de stupéfiants "s'étaient avérés négatifs pour cet employé de la RATP depuis 15 ans".

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