Isère : au moins un millier de personnes rassemblées pour la marche blanche en mémoire à Adrien Perez
Les parents d'Adrien ont finalement participé à la marche en mémoire du jeune homme tué de plusieurs coups de couteau le 29 juillet dernier.
Au moins un millier de personnes étaient rassemblées près de la préfecture de l'Isère, à Grenoble mercredi 8 août pour une marche blanche en mémoire à Adrien Perez, poignardé le 29 juillet à Meylan, indique France Bleu Isère. Les parents d'Adrien ont finalement participé à cet hommage, accompagnés de leur avocat.
Marqués par l'émotion, Bruno et Patricia Perez n'ont pas souhaité s'exprimer laissant maître Denis Dreyfus parler à leur place : "Il est bon que, face à un tel drame, ceux qui sont souvent dans le silence face à la haine et la violence arrivent à se lever et à s'exprimer, dans le silence, comme ils l'ont fait. C'est la plus belle réponse qu'ils peuvent donner pour Adrien."
"Adrien peut être fier de ses parents et de sa sœur", a ajouté l'avocat à l'issue de la marche blanche. "Après le temps de l'émotion, voilà celui du droit et de la justice, qui se tiendra dans d'autres lieux dans le cadre d'un dossier pénal actuellement en cours", a-t-il conclu.
Les amis d'Adrien ont planifié le rassemblement sur Facebook
La marche blanche pour Adrien Perez est partie mercredi à 16 heures de la place de Verdun, à Grenoble. Ses parents ne souhaitaient pas organiser de procession pour leur fils, ce sont donc ses amis qui ont planifié le rassemblement pour dire "Non à la violence, non à la barbarie. Pour dénoncer cet acte, l'insécurité de plus en plus présente sur l'agglomération grenobloise et en France", comme l'explique un événement publié sur Facebook.
Le jeune homme de 26 ans a été mortellement blessé par plusieurs coups de couteau, le 29 juillet, devant la boîte de nuit "Le Phoenix". Les trois agresseurs d'Adrien ont été mis en examen pour "meurtre", "tentative de meurtre" et "violences en réunion avec arme". Deux d'entre eux, deux frères de 20 et 19 ans, ont été écroués. Le troisième individu a été remis en liberté sous contrôle judiciaire. Le parquet de Grenoble a fait appel de cette décision devant la chambre de l'instruction de la Cour d'appel de Grenoble, estimant qu'il devait être écroué, au vu du dossier.
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