Chantage à la vidéo intime à Saint-Étienne : Gilles Rossary-Lenglet, qui avait révélé l'affaire, à son tour mis en examen pour "association de malfaiteurs"
Gilles Rossary-Lenglet, qui avait révélé et reconnu son propre rôle dans l'affaire du "chantage à la vidéo intime" à Saint-Étienne, a à son tour été mis en examen mardi 17 avril pour "association de malfaiteurs", a appris franceinfo auprès de l'intéressé. Il était déjà mis en examen depuis un an pour "complicité de chantage".
Les principaux protagonistes de cette affaire étaient convoqués depuis mardi devant les juges d'instruction de Lyon pour des confrontations. Gaël Perdriau (maire de Saint-Étienne), Samy Kefi-Jérome (ex-adjoint au maire), Pierre Gauttieri (ex-directeur de cabinet du maire), Gilles Rossary-Lenglet étaient concernés par ces confrontations avec la victime de cette affaire, Gilles Artigues, ex-premier adjoint de Saint-Étienne. Dans ce cadre, Gilles Rossary-Lenglet a fait face à Gaël Perdriau.
L'objectif est d'identifier le rôle de chacun dans le financement, le tournage et l'utilisation de la sextape montrant Gilles Artigues en compagnie d'un escort-boy dans un hôtel parisien diffusée en 2022. D'autres confrontations sont prévues en mai sur le volet financier.
Le maire de Saint-Étienne triplement mis en examen
Jusqu'à présent, Gilles Rossary-Lenglet était le seul des quatre mis en cause à ne pas être soupçonné "d'association de malfaiteurs". Gaël Perdriau est triplement mis en examen, pour "chantage", "participation à une association de malfaiteurs en vue de commettre un chantage" et "détournement de fonds publics par un dépositaire de l’autorité publique".
Samy Kéfi-Jérôme, ancien adjoint du maire de Saint-Etienne, et Pierre Gauttieri ont été mis en examen pour "participation à une association de malfaiteurs" et pour "chantage".
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