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Jeannie Longo déboutée de son action contre l'Agence française de lutte contre le dopage

La championne et son mari reprochaient à trois cadres de l'agence d'avoir fourni à des journalistes des documents la mettant en cause dans des affaires de dopage.

Article rédigé par franceinfo avec AFP
France Télévisions
Publié Mis à jour
Temps de lecture : 1min
Jeannie Longo lors des championnats de France de cyclisme contre la montre à Lannilis (Finistère), le 20 juin 2013. (DAMIEN MEYER / AFP)

La procédure s'arrête là. Le tribunal correctionnel de Paris a débouté, vendredi 28 mars, la championne cycliste Jeannie Longo, qui a attaqué l'Agence française de lutte contre le dopage (AFLD) et trois de ses dirigeants. Elle les a accusés d'être à l'origine de fuites d'informations confidentielles à son sujet.

Début septembre 2011, le quotidien sportif L'Equipe avait publié des articles indiquant que Jeannie Longo était au cœur d'une procédure disciplinaire pour avoir manqué trois contrôles antidopage et que son mari avait acheté de l'EPO, un produit dopant. En février 2012, Patrice Ciprelli, le mari de la championne, avait reconnu avoir acheté de l'EPO "pour son usage personnel", sans en informer son épouse.

D'autres personnes étaient informées

A l'audience, en février dernier, les cadres de l'Agence française de lutte contre le dopage avaient réfuté les accusations et ont assuré n'avoir jamais transmis les documents en leur possession qu'à la Fédération française de cyclisme (FFC). Le président de l'AFLD, Bruno Genevois, avait estimé que les documents cités par L'Equipe étaient plus probablement parvenus aux journalistes par le biais des autorités antidopage américaines.

Le tribunal a relevé que "d'autres personnes que les prévenus [avaient] disposé des informations publiées dans le cadre des articles litigieux", concernant tant Jeannie Longo que son époux. Il a mentionné l'agence américaine de lutte contre le dopage (USADA), la FFC et l'ancien coureur américain Joe Papp.

Par conséquent, le tribunal a indiqué qu'il ne disposait "pas d'éléments suffisants permettant, avec la certitude qui s'impose pour prononcer une condamnation pénale, d'imputer la responsabilité des faits reprochés aux prévenus".

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