Justice : la menace terroriste de l'ultradroite augmente en France

Les Barjols, un groupuscule d'ultradroite, avaient envisagé plusieurs attentats : frapper des mosquées, des synagogues, des camps de migrants ou encore enlever des personnalités politiques ou s'en prendre à Emmanuel Macron. En novembre 2018, un homme, placé sur écoute, avait fait part de son souhait de vouloir assassiner Emmanuel Macron. En tout, 13 personnes sont poursuivies dans un procès qui s'est ouvert mardi 17 janvier.

Deuxième menace terroriste derrière les djihadistes 

Le groupe, qui encourt dix ans de prison, avait suivi un entraînement paramilitaire et avait stocké des dizaines d'armes ainsi que des munitions. Pour Me Olivia Ronen, avocate d'un membre des Barjols, les projets n'étaient pas concrets. En six ans, 13 enquêtes ont été ouvertes contre des groupuscules d'ultradroite. "Il y a un phénomène d'aggravation du terrorisme d'ultradroite en France (…), il est devenu la seconde menace, derrière la menace djihadiste", assure Jean-François Ricard, procureur de la République antiterroriste.