La censure de l'affiche des Chrétiens d'Orient jugée mercredi au TGI de Paris
La polémique a enflé cette semaine après que la RATP a censuré l'affiche d'un concert au profit des Chrétiens d'Orient.
Le nom des Chrétiens d'Orient n'est pas accepté sur les affiches du réseau de transport parisien. Une censure au nom de la laïcité qui suscite de nombreuses réactions depuis une semaine. La RATP a depuis proposé un compromis. Mais celui-ci ne satisfait personne.
"La question des chrétiens d'Orient n'est pas qu'une question religieuse. C'est une question fondamentale de défense des droits de l'Homme", note Patrick Karam, président de la coordination Chrétiens d'Orient en Danger.
La "neutralité du Service public"
Dans un communiqué de presse il y a quelques jours, la RATP a défendu sa décision, précisant qu'elle "prohibe toute publicité présentant un caractère politique ou confessionnel, conformément à l'obligation de neutralité du Service public".
Après la polémique, le Premier ministre n'a pas tardé à réagir. Sur Twitter, le Premier ministre a écrit : "Aucune hésitation ! Il faut dire son soutien aux chrétiens d'Orient, victimes de la barbarie". L'affaire sera jugée mercredi 8 avril au Tribunal de grandes instances de Paris.
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