La mère de Méline, accusée d'infanticide, comparaît à Rennes
Pour le meurtre de sa fille lourdement handicapée, elle encourt la réclusion à perpétuité. Une équipe de France 3 revient sur l'affaire.
A Rennes a débuté lundi 14 septembre le procès de Laurence Naït-Kaoudjt, accusée d'avoir tué sa fille de 8 ans, Méline, lourdement handicapée, avant de tenter de se suicider.
Juste avant de franchir la porte du palais de justice, l'émotion est trop forte pour Laurence Naït-Kaoudjt. Elle va devoir répondre d'homicide volontaire sur sa fille. "C'est une immense solitude. C'est une femme submergée par l'émotion, par la difficulté, par le handicap de sa fille. C'est un crime et c'est un acte d'amour en même temps", confie Me Éric Dupont-Moretti, avocat de la défense.
Le récit des faits
En août 2010, cette mère, aujourd'hui âgée de 49 ans, décide de mettre fin au calvaire de sa fille, handicapée moteur et cérébrale. C'est à Saint-Malo, dans la maison familiale, que se sont déroulés les faits. Après une journée encore plus éprouvante que d'habitude, elle fait absorber à Méline des somnifères, avant de l'étrangler. Elle tentera ensuite de mettre fin à ses jours, déclarant plus tard que la souffrance de son enfant lui était devenue insoutenable. Cette mère encourt aujourd'hui la réclusion criminelle à perpétuité.
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