Les membres d'un groupe Facebook anti-radars devant la justice

A la barre, hier, quinze membres d'un groupe Facebook anti-radars comparaissaient en appel. Leurs avocats ont plaidé la relaxe, l'avocat général, lui, la confirmation de leurs peines. En première instance, ils avaient écopé de peines de suspension de permis par le tribunal de Rodez, une peine qui pourrait être atténuée pour certains d'entre eux.

Une décision qui fera office de jurisprudence

Leurs torts : avoir alimenté un groupe Facebook qui indiquait la localisation de radars en Aveyron. Aujourd'hui, tous les systèmes détecteurs ou avertisseurs sont interdits. Seuls sont autorisés les outils d'aide à la conduite qui signalent les zones de contrôle, une hypocrisie pour le créateur du groupe Facebook. Le jugement de la cour d'appel devrait faire jurisprudence, la décision finale sera rendue le 21 septembre prochain.