Procès : Monique Olivier une nouvelle fois devant les assises

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Le procès de Monique Olivier s’ouvre devant la cour d’assises, mardi 28 novembre. Elle est soupçonnée d’avoir joué un rôle dans le meurtre de trois jeunes femmes. Les familles des victimes attendent des réponses.
Procès : Monique Olivier une nouvelle fois devant les Assises Le procès de Monique Olivier s’ouvre devant la cour d’assises, mardi 28 novembre. Elle est soupçonnée d’avoir joué un rôle dans le meurtre de trois jeunes femmes. Les familles des victimes attendent des réponses. (France 2)
Article rédigé par France 2 - D. Schlienger, N. Perez, D. Fossard, M. Belderrain, S. Guibout, M. Martin, E. Brouillard, G. Liaboeuf
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Le procès de Monique Olivier s’ouvre devant la cour d’assises, mardi 28 novembre. Elle est soupçonnée d’avoir joué un rôle dans le meurtre de trois jeunes femmes. Les familles des victimes attendent des réponses.

C’est la première fois que Monique Olivier comparait seule, sans son ex-mari Michel Fourniret. En ce début de procès, mardi 28 novembre, Monique Olivier accepte d’être filmée. Depuis la mort du tueur en série en 2021, sa femme et complice est la dernière à pouvoir apporter des réponses sur les meurtres de Joanna Parrish, de Marie-Angèle Domèce et d’Estelle Mouzin. Les corps de ces deux dernières n’ont jamais été retrouvés.

Une quête de la vérité

"Ça fait des années qu’on essaye de trouver les clés. Elle avance par cran, ce qui montre que ce n’est pas de bonne foi. (…) Pour les familles, c’est très important qu’on aille vers la vérité", assure Me Didier Seban, avocat du père d’Estelle Mouzin. Elle sera notamment jugée pour un meurtre attribué à l’Ogre des Ardennes, celui d’Estelle Mouzin, qui a disparu le 9 janvier 2003. Après de nombreux mensonges, il a fallu attendre 2019 pour que Michel Fourniret passe aux aveux.En 2021, Monique Olivier reconnaît avoir joué un rôle dans la séquestration et accompagne les enquêteurs sur une colline boisée des Ardennes, où le corps aurait été enterré. Les fouilles ne donnent rien. Vingt ans après la disparition de sa fille, le père craint de nouveaux subterfuges durant ce procès. "Je regrette tout ce qui s’est passé." Ce sont les premiers mots de Monique Olivier mardi matin. Le procès doit durer au moins jusqu’au 15 décembre.

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