Projet d'action violente : sept membres de l'ultragauche condamnés à des peines allant jusqu'à deux et demi de prison ferme
Le tribunal correctionnel de Paris a rendu sa décision, vendredi 22 décembre, au procès pour association de malfaiteurs terroriste de sept sympathisants d'ultragauche. Les sept militants ont été condamnés à des peines allant jusqu'à deux ans et demi de prison. Six hommes et une femme âgés de 33 à 39 ans étaient soupçonnés d'avoir fomenté une action violente contre les forces de l'ordre en 2020. Le Parquet national antiterroriste (Pnat) avait requis à leur encontre des peines de deux ans d'emprisonnement avec sursis à six ans ferme.
La peine la plus lourde a été infligée à Florian D., qui avait combattu en 2017 auprès des Kurdes des Unités de protection du peuple (YPG) dans le nord-est de la Syrie contre le groupe jihadiste Etat islamique. Il pourra toutefois bénéficier d'un aménagement de peine pour la partie de prison ferme qu'il lui reste à effectuer. Son avocat, Raphaël Kempf, s'est inquiété de l'"extension à la sphère politique et militante de la notion de terrorisme que signe ce jugement".
Cette décision avait été retardée, vendredi matin, après des incidents. Vingt minutes après le début de la lecture du jugement, alors que la présidente était en train de dire que l'infraction d'association de malfaiteurs terroriste était constituée, des personnes dans la salle d'audience avaient manifesté leur désapprobation.
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