Viols de Mazan : "La culture du viol est très présente dans notre pays", déplore la présidente de la Fondation des Femmes

Entre 2011 et 2020, une cinquantaine d'hommes auraient violé Gisèle Pélicot, soumise chimiquement par son mari, Dominique. Au total, elle aurait été victime de 92 viols à son domicile de Mazan (Vaucluse). Le procès s'est ouvert lundi 2 septembre, à Avignon. Selon Anne-Cécile Mailfert, présidente de la Fondation des Femmes, ce procès inédit montre qu'"il y a énormément de violences sexuelles dans notre pays (...) la culture du viol est très présente".

Une "solidarité masculine entre violeurs" 

Des hommes âgés de 21 à 68 ans et issus de plusieurs professions et de classes sociales différentes vont être jugés lors de ce procès. Anne-Cécile Mailfert dénonce une situation "choquante", notamment à cause de la soumission chimique que subissait la victime avant d'être violée, mais surtout qu'aucun des hommes "n'a signalé quoique ce soit", trahissant une "solidarité masculine entre agresseurs, entre violeurs".