L'assassin de la joggeuse de Milly-la-Forêt condamné à la perpétuité

La cour d'assises de l'Essonne a suivi les réquisitions de l'avocat général sauf sur la rétention de sureté,  une disposition récente introduite par la loi Dati de février 2008 qui vise à maintenir enfermés les prisonniers, même arrivés en fin de peine, dans le cas d'une dangerosité particulière et d'un risque très élevé de récidive.

 A l'issue de plus de trois heures de délibérations, les jurés d'Evry ont reconnu  Manuel da Cruz coupable d'enlèvement, séquestration, viol et assassinat, tous ces crimes commis en état de récidive légale. La cour a  ordonné un suivi socio-judiciaire avec injonction de soins.

Confondu  par son ADN, cet homme qui reconnaît les
faits, avait alors fini de purger une première peine de onze ans
de réclusion criminelle prononcée en 2002 pour le viol en 2000
d'une fillette de 13 ans.  L'affaire avait donc relancé le débat sur la récidive.