La garde à vue de l'extrémiste norvégien Kristian Vikernes a été levée
Les enquêteurs n'ont pas pu prouver que Kristian Vikernes avait un projet terroriste en France. La garde à vue du néo-nazi norvégien, qui vit en Corrèze, a été levée. Il a été remis en liberté.
Il avait été arrêté avec sa femme mardi matin à Salon-la-Tour. Les policiers de la Direction centrale du renseignement intérieur surveillaient cet homme, figure du black metal norvégien, depuis plusieurs mois. Mais ils n'ont finalement rien pu retenir aucune charge contre lui.
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Aucune charge en matière de terrorisme retenue, mais en revanche, Kristian Vikernes sera poursuivi devant le tribunal correctionnel pour ses écrits relevant de l'incitation à la haine raciale. Il a notamment tenu des propos antisémites et xénophobes sur Internet.
Sa femme est ressortie du commissariat de Brive-la-Gaillarde mercredi soir, après 48 heures d'audition. En perquisitionnant à leur domicile, les enquêteurs ont saisi cinq armes longues dont quatre carabines 22 long rifle.
L'Intérieur se justifie
Le ministère de l'Intérieur a réagi à cette remise en liberté jeudi soir. Son porte-parole Pierre-Henry Brandet a affirmé qu'"il y avait un faisceau d'indices et d'éléments justifiant ces interpellations et ces gardes à vue ". Selon lui, l'opération de la Direction centrale du Renseignement intérieur (DCRI) revêtait un caractère "préventif ".
Toujours selon l'Intérieur, Kristian Vikernes et son épouse ont désormais interdiction d'acheter des armes, une interdiction notifiée par la préfecture de Corrèze, leur département de résidence.
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