La mort de Chantal Sébire reste un mystère pour la justice
La justice a voulu en avoir le cœur net. Elle a finalement ordonné une autopsie du corps de Chantal Sébire. Contre l'avis de sa famille - et de son avocat, qui estimait la démarche “honteuse”. Il fallait de toute façon en savoir plus ; le médecin qui avait constaté le décès avait refusé de délivrer le permis d'inhumer.
Bref, au-delà de la polémique sur le bien-fondé ou non de cette autopsie, le procureur de la République de Dijon a tranché : “la justice devait savoir si la mort était naturelle ou si quelqu'un l'avait aidée à mettre fin à ses jours.”
A cette question, l'autopsie n'apporte finalement pas de réponse très claire. “Nous n'avons pas retrouvé d'hémorragie, nous n'avons pas retrouvé d'infarctus, ou une hémorragie cérébrale qui aurait pu expliquer le décès.”
_ Seule certitude, ce n'est pas sa maladie qui l'a terrassée. Le procureur écarte l'hypothèse d'une maladie naturelle : “l'état personnel de cette personne n'a pas entraîné sa mort directe”.
Le mystère reste donc entier - pour l'instant. Car des analyses toxicologiques des substances retrouvées dans le corps sont toujours en cours.
Guillaume Gaven
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