Le collégien de 15 ans violemment agressé à Viry-Châtillon est mort

Une enquête pour "assassinat" a été ouverte. Aucun suspect n'a été interpellé pour l'heure.
Article rédigé par franceinfo avec AFP
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Publié Mis à jour
Temps de lecture : 2min
Le collège Les Sablons, à Viry-Châtillon (Essonne), le 5 avril 2024, au lendemain de la violente agression d'un de ses élèves. (MIGUEL MEDINA / AFP)

Le collégien de 15 ans violemment agressé jeudi près de son établissement à Viry-Châtillon (Essonne) est mort, vendredi 5 avril, a annoncé le procureur d'Evry dans un communiqué. Il avait été hospitalisé dans un état grave. "Une enquête a été ouverte des chefs d'assassinat et de violences en réunion aux abords d'un établissement scolaire", précise le parquet. Aucun suspect n'a été interpellé.

Retrouvé "dans une rue située à proximité de son collège", l'adolescent avait été transporté à l'hôpital Necker et "opéré en urgence dans la nuit", rappelle le communiqué du parquet. "Les agresseurs ont pris la fuite" affirmait le procureur jeudi soir.

D'après les premiers éléments de l'enquête, ce sont "deux ou trois" individus qui s'en sont pris au collégien, selon un automobiliste qui a aperçu ces individus cagoulés sortir précipitamment d'une allée, avant de découvrir la victime et de donner l'alerte, a appris franceinfo de source policière.

"Un crime barbare", réagit le gouvernement

"Les investigations se poursuivent pour déterminer les circonstances de ces faits criminels et permettre l'interpellation des auteurs", conclut le communiqué du procureur. La sécurité va être renforcée devant le collège Les Sablons, mais aussi dans le quartier et toute la ville, avait affirmé le maire de Viry-Châtillon, Jean-Marie Vilain.

"C'est très très dur. Je pense à sa maman, c'est trop dur pour elle", a réagi le maire, visiblement ému, après l'annonce de la mort de la victime. "Quand vous avez côtoyé un gamin pendant des années, forcement, vous êtes effondré", a-t-il ajouté, témoignant de l'émotion des enseignants du collège.

"Face à ce crime barbare et à la violence, notre société ne pliera pas", a déclaré sur le réseau social X la porte-parole du gouvernement, Prisca Thevenot, assurant que "les auteurs seront retrouvés et sanctionnés".

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