Le maire de Valence et ministre Nicolas Daragon dénonce une "banalisation de la violence" après l'agression d'une adolescente de 14 ans

L'élu a réagi jeudi dans un communiqué aux faits qui se sont déroulés mardi dans sa ville.
Radio France
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Nicolas Daragon, ministre délégué à la Sécurité du quotidien et maire de Valence, en visite au Centre national de formation au renseignement et à l'investigation à Rosny-sous-Bois, le 26 novembre 2024. (DIMITAR DILKOFF / AFP)

Une adolescente de 14 ans a été frappée par un groupe de jeunes filles mardi à Valence (Drôme) à la sortie de son collège, rapporte jeudi 28 novembre France Bleu Drôme Ardèche. Le maire LR de Valence et ministre délégué à la Sécurité du quotidien, Nicolas Daragon, dénonce une "violence banalisée". Une plainte a été déposée.

Selon les premiers éléments rapportés, les faits se sont produits alors que la victime sortait d'un conseil de classe au collège Sainte-Anne de Valence, mardi vers 18h. Un groupe de plusieurs adolescentes, entre trois et cinq personnes, l'a emmené à une centaine de mètres pour la rouer de coups. Pour le moment, les motifs de cette agression sont inconnus. Personne n'a été interpellé. Selon des sources internes à l'établissement, les suspectes ne sont pas scolarisées dans le même collège que la jeune fille.

C'est une passante qui a porté secours à l'adolescente avant de la confier aux pompiers et aux policiers municipaux. La jeune fille souffre de plusieurs contusions et a eu l'arcade en sang. Mercredi, la victime s'est rendue au commissariat accompagnée de son père pour déposer plainte.

Le maire en appelle aux parents

Jeudi, Nicolas Daragon, maire de Valence et ministre délégué à la Sécurité du quotidien, a réagi via un communiqué. Selon lui, "cette agression d’une jeune fille par d’autres jeunes filles n’est malheureusement pas une banalité, elle est le reflet de plus en plus en courant d’une absence d’autorité à la maison et d’une banalisation de la violence comme source de règlement de tout conflit". Il estime que cela est "insupportable et intolérable". Le maire en appelle à la responsabilité des parents : "Si vos enfants sont violents, vous en êtes responsables comptablement, moralement et pénalement", écrit-il.

Le collège Sainte-Anne étant un établissement d'enseignement catholique sous la responsabilité du diocèse, l'évêque suit le dossier avec attention, tout comme le rectorat.

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