Les affrontements entre bandes sont en légère hausse dans l'agglomération parisienne, selon le préfet de police
Au lendemain de la rixe qui a coûté la vie à un lycéen de 16 ans dans le 13e arrondissement de la capitale, le préfet de police de Paris a communiqué les données pour l'année 2024, mercredi 18 décembre sur RMC. Laurent Nuñez a recensé 98 affrontements entre bandes en 2024 dans l'agglomération parisienne, qui comprend la capitale et les départements limitrophes de Seine-Saint-Denis, des Hauts-de-Seine et du Val-de-Marne. Cela représente une légère hausse par rapport aux 93 faits comptabilisés en 2023. Vingt-cinq affrontements ont eu lieu dans Paris, en comptant la rixe de mardi.
Le préfet de police a précisé que la mort de l'adolescent mardi devant un établissement scolaire résultait de l'affrontement de bandes "de deux quartiers [parisiens], Amiral Mouchez contre Glacière"."Environ 20% des affrontements dans l'agglomération parisienne touchent un établissement scolaire. Ce sont le plus souvent des lycéens ou des individus qui ne sont pas déscolarisés", a dit Laurent Nuñez.
Le préfet a souligné que l'âge moyen des membres des bandes était cette année de "16 ans et 10 mois", contre "17 ans et 10 mois" l'an dernier. Les services de la préfecture de police suivent "environ 45 bandes sur toute l'agglomération parisienne", dont "37 à Paris". Laurent Nuñez a indiqué en outre que depuis le début de l'année, les services de police étaient parvenus à éviter "81 affrontements". "Environ un millier de personnes sont interpellées chaque année", a-t-il affirmé. Depuis le début de l'année, "370 jeunes ont été déférés" devant la justice dans le cadre de ces affrontements entre bandes.
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