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Loire-Atlantique : démantèlement d'un réseau d'escrocs aux chèques volés, soupçonné d'avoir causé 50 000 euros de préjudice

À l'origine, les suspects ont tenté de dérober pour 190 000 euros de chèques volés, mais les banques ont annulé certains ordres de virement.

Article rédigé par franceinfo
Radio France
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Les chèques volés étaient encaissés en passant par des automates (photo d'illustration). (MATTHIEU BOTTE / MAXPPP)

Un réseau constitué d'une dizaine de personnes soupçonnées d'escroquerie aux chèques volés a été démantelé mardi 5 février à Nantes, a appris franceinfo jeudi de source policière. Le préjudice est estimé à 50 000 euros.

Les personnes interpellées sont soupçonnées d'avoir encaissé des chèques volés, en passant par des automates, le système informatique créditant les comptes destinataires sans que la banque ait eu le temps de vérifier s'il s'agissait ou non de chèques dérobés. La somme était ensuite immédiatement virée vers des comptes en Grande-Bretagne et en Allemagne.

Ces dépôts sur les automates se faisaient à l'aide de cartes bancaires déclarées comme étant volées par des complices, afin de prévenir toute suite judiciaire. L'enquête a été ouverte à la suite de la première de ces plaintes pour vol de carte bancaire, en août dernier.

Trois frères à la tête du réseau

Six personnes soupçonnées d'être les fausses victimes de ces vols ont été interpellées, à Nantes pour cinq d'entre elles et Orléans pour la sixième. Les enquêteurs ont également identifié quatre personnes en train de déposer les chèques, parmi lesquelles trois frères âgés de 21, 24 et 25 ans, considérés comme étant les leaders de ce réseau. Deux personnes ont été interpellées à Nantes (l'une se trouvait déjà la maison d'arrêt), les deux autres sont en fuite.

Sur les huit gardés à vue, une personne a été finalement mise hors de cause, six majeurs sont convoqués devant le tribunal de grande instance de Nantes le 19 mars 2020, et un mineur sera convoqué devant le tribunal de grande instance d'Orléans à une date qui n'a pas été précisée. 

À l'origine, les escrocs ont tenté de dérober pour 190 000 euros de chèques volés, mais les banques ont annulé certains ordres de virement.

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