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Loire-Atlantique : le maire de Vertou, agressé verbalement et physiquement, porte plainte

En venir aux mains ou injurier une personne dépositaire de l’autorité publique, je crois que c’est grave", s'inquiète l'élu, qui a été légèrement blessé.
Article rédigé par franceinfo
Radio France
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Le maire LR de Vertou (Loire-Atlantique), Rodolphe Amailland, a porté plainte après avoir été agressé verbalement et physiquement dimanche 11 juin. (GOOGLE MAPS)

Le maire LR de Vertou (Loire-Atlantique), Rodolphe Amailland, a porté plainte après avoir été agressé verbalement et physiquement dimanche dernier, a appris France Bleu Loire Océan mardi 13 juin. Deux cents caravanes de gens du voyage s’étaient installées illégalement sur un terrain, à l'entrée de la ville, au sud-est de Nantes.

L'élu parlementait avec eux avant l'arrivée des gendarmes, quand le ton est monté. Il s’est retrouvé encerclé par six hommes, rapporte France Bleu Loire Océan, et s'est fait insulter, molester et jeter dans le fossé. "Je me suis posté devant les caravanes et les voitures", raconte le maire à France Bleu Loire Océan. "On m’a d’abord agressé un peu verbalement pour me dire qu’il fallait que je bouge de là et puis ensuite, c'est allé un peu plus loin parce que je ne bougeais pas".

La situation a alors dégénéré : "On m’a poussé, d’abord gentiment en me disant : on va aller discuter ailleurs, ce que j’ai refusé, et puis après, on m’a poussé un peu moins gentiment jusqu’à me faire tomber dans un fossé. De toute façon, le match était déséquilibré car il y avait une vraie envie d’enfreindre et d’entrer sur le terrain illégalement", déplore l'élu.

La préfecture condamne les faits

Rodolphe Amailland s'en sort avec quelques ecchymoses et égratignures. Dans un communiqué, la préfecture de Loire-Atlantique dit condamner fermement ces faits. "Je vais bien, en revanche, ce que je ne peux pas tolérer, c’est cette agression physique et verbale alors même qu’on est dans son tort. On peut être en désaccord, mais à un moment donné, il faut être sérieux. En venir aux mains ou injurier une personne dépositaire de l’autorité publique, je crois que c’est grave", s'inquiète-t-il.

Le tribunal administratif doit rendre prochainement sa décision sur l’occupation illicite du terrain par les gens du voyage. Pour le moment, ils sont toujours sur place.

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