"Même dans sa mort, elle n'a pas pleuré" : le père de la petite Kamilya, percutée par une moto à Vallauris, annonce son décès

Publié
Durée de la vidéo : 2 min
"Même dans sa mort, elle n'a pas pleuré" : le père de la petite Kamilya, percutée par une moto à Vallauris, annonce son décès
"Même dans sa mort, elle n'a pas pleuré" : le père de la petite Kamilya, percutée par une moto à Vallauris, annonce son décès "Même dans sa mort, elle n'a pas pleuré" : le père de la petite Kamilya, percutée par une moto à Vallauris, annonce son décès (France 2)
Article rédigé par France 2 - E. Bonnasse, R. Chapelard, A. Burla, C. Barbaux, G. Liabouef, C. Huet, France 3 Côte d'Azur
France Télévisions
France 2
Trois jours après avoir été renversée par une moto sur un passage piéton à Vallauris (Alpes-Maritimes), le père de la petite Kamilya a annoncé que sa fille de 7 ans est décédée, dimanche 1er septembre.

L'abattement d'un père et la souffrance d'une mère. Les parents de la petite Kamilya, soutenus par leurs proches, sont parvenus à dire quelques mots l'annonce du décès de leur fille de sept ans. "On m'a dit qu'elle n'a pas souffert, c'est le plus important. Même dans sa mort, elle n'a pas pleuré", se réconforte douloureusement Slim Ossaya, le père de la petite fille.  

Un sentiment d'injustice 

À leur peine s'ajoute un sentiment d'injustice, car le motard qui a percuté leur fille, en roue arrière alors qu'elle traversait un passage piéton, n'a pas été placé en détention provisoire. "Merci la justice française (...) Aucun respect pour notre fille, ni pour nous-mêmes", avait écrit le père de Kamilya sur Facebook.  

Avant son procès, le motard mis en cause est donc libre, à condition de remettre son permis à la justice et de se rendre deux fois par mois au commissariat. Il a également interdiction de se rendre à Vallauris (Alpes-Maritimes), de contacter la famille de la victime et de quitter le département.

Des mesures insuffisantes selon les familles, mais compréhensibles selon un spécialiste, car le suspect ne roulant pas sous l'emprise de l'alcool ou de stupéfiant et était inconnu des services de police. Le parquet a fait appel à cette décision.  

Commentaires

Connectez-vous à votre compte franceinfo pour participer à la conversation.