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Menaces d'attentats sur internet dans les lycées début janvier : trois jeunes mis en examen et placés sous contrôle judiciaire

Début janvier, plusieurs établissements scolaires à travers la France ont reçu des menaces d'attentats et avaient été évacués.
Article rédigé par franceinfo
Radio France
Publié
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Une salle de classe vide. Photo d'illustration. (MYCHELE DANIAU / AFP)

Trois jeunes hommes ont été mis en examen jeudi 2 février, a appris franceinfo de source judiciaire après des menaces d'attentats sur internet visant des établissements scolaires. Ils ont été placés sous contrôle judiciaire et se sont vus imposer une mesure d'investigation éducative. Une information judiciaire a été ouverte, selon cette même source.

Tous les trois ont été mis en examen pour "menaces de mort et d'atteinte aux biens dangereuse pour les personnes et dénonciation mensongère" et "refus de remettre la convention de déchiffrement d'un moyen de cryptologie pour l'un d'entre eux". Deux d'entre eux sont poursuivis aussi pour "accès et maintien frauduleux dans un système de traitement automatisé de données mis en œuvre par l'État en bande organisée, introduction frauduleuse de données dans un tel système en bande organisée".

Une vingtaine d'établissements scolaires évacués

Lundi 5 et mardi 6 janvier, jour de la rentrée scolaire après les vacances de Noël, une vingtaine d'établissements scolaires en France, notamment dans l'académie de Lille, avaient été évacués après ces menaces. Les établissements scolaires avaient reçu les menaces d'attentat par mail, sur leurs espaces numériques de travail (ENT), qui ont été piratés. Des menaces repérées aussi sur des groupes Whatsapp de parents d'élèves. Le ministère de l'Education nationale avait demandé aux établissements de systématiquement déposer plainte.

Dans cette affaire, les parquets de Meaux, Lille et Saint-Malo s'étaient dessaisis au profit du parquet de Paris. Les investigations sont menées par l'Office central de lutte contre la criminalité liée aux technologies de l'information et de la communication (OCLCTIC), avait indiqué le parquet de Paris.

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