Mort de Thomas à Crépol : après les violences du week-end, Olivier Véran appelle au calme
Les forces de l’ordre sont reparties. Lundi 27 novembre, à Romans-sur-Isère (Drôme), le quartier de la Monnaie a retrouvé son calme. Les habitants sont encore sous le choc, après les violences du week-end. "Nous sommes choqués quand on voit que des gens veulent nous faire du mal", témoigne un homme. Un autre assure : "Ça fait peur pour mes enfants." Samedi 25 novembre, des militants d’ultra-droite ont défilé dans le quartier de la Monnaie, un secteur de Romans d’où seraient originaires une partie des personnes soupçonnées d’avoir tué le jeune Thomas.
"On ne se sent pas en sécurité"
Les faits sont condamnés par les habitants. "Ils ne sont pas venus pour manifester. Une manifestation pacifique, elle ne se fait pas avec des battes et des barres en fer", indique un riverain. Vingt-quatre personnes ont été interpellées, principalement dans les rangs de l’ultra-droite. Dans le centre-ville de Romans, les habitants s’inquiètent de ce climat de tension. Une femme confie : "Ça fait un peu peur parce qu’on ne se sent pas en sécurité."En visite sur place, le porte-parole du gouvernement, Olivier Véran, a dénoncé les conséquences de cette violence. Dans l’affaire Thomas, neuf personnes sont mises en examen pour meurtre et tentative de meurtre en bande organisée.
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