Mort de Thomas à Crépol : l’ultradroite se remobilise
Lyon (Rhône), place forte de l’extrême droite. Ces militants identitaires, cagoulés, défilent. "Islam, hors d’Europe !" et autres slogans nationalistes résonnent un peu partout en France comme à Rennes (Bretagne) ou à Reims (Marne). Le meurtre de Thomas a ravivé les tensions avec des tags islamophobes sur une mosquée dans la Manche ou des affiches collées à Versailles (Yvelines). Des membres de l’ultradroite appellent à venger Thomas, armés de barres de fer. Ils sont venus de toute la France pour se réunir dans un quartier de Romans-sur-Isère (Drôme), d’où seraient issus une partie des suspects.
3 000 militants d’ultradroite
Face à cette propagande de groupuscules d’extrême droite qui incitent à l’auto-défense, le ministre de l’Intérieur avait prôné la fermeté. “Je ne laisserai aucune milice faire la loi à la place des procureurs de la République et des policiers”, avait déclaré Gérald Darmanin sur France Inter. Les services de renseignement français dénombrent 3 000 militants d’ultradroite actifs sur le territoire, 1 300 sont fichés S.
Commentaires
Connectez-vous à votre compte franceinfo pour participer à la conversation.