Mort de Thomas à Crépol : l’ultradroite se remobilise

Publié
Temps de lecture : 1min - vidéo : 2min
Mort de Thomas à Crépol : l’ultradroite se remobilise
Article rédigé par franceinfo - M. Delpech, M. Bougault, C. Verove, B. Bervas
France Télévisions
franceinfo
Plus d’une semaine après la mort de Thomas à Crépol (Drôme), l’ultradroite a organisé des démonstrations de force à Romans-sur-Isère. Plusieurs personnes, armées de barres de fer et de battes de baseball, ont voulu mener des expéditions punitives à coup de slogans racistes.

Lyon (Rhône), place forte de l’extrême droite. Ces militants identitaires, cagoulés, défilent. "Islam, hors d’Europe !" et autres slogans nationalistes résonnent un peu partout en France comme à Rennes (Bretagne) ou à Reims (Marne). Le meurtre de Thomas a ravivé les tensions avec des tags islamophobes sur une mosquée dans la Manche ou des affiches collées à Versailles (Yvelines). Des membres de l’ultradroite appellent à venger Thomas, armés de barres de fer. Ils sont venus de toute la France pour se réunir dans un quartier de Romans-sur-Isère (Drôme), d’où seraient issus une partie des suspects. 

3 000 militants d’ultradroite

Face à cette propagande de groupuscules d’extrême droite qui incitent à l’auto-défense, le ministre de l’Intérieur avait prôné la fermeté. “Je ne laisserai aucune milice faire la loi à la place des procureurs de la République et des policiers”, avait déclaré Gérald Darmanin sur France Inter. Les services de renseignement français dénombrent 3 000 militants d’ultradroite actifs sur le territoire, 1 300 sont fichés S.

Commentaires

Connectez-vous à votre compte franceinfo pour participer à la conversation.