Mort de Thomas à Crépol : plusieurs rassemblements organisés par des militants identitaires interdits
Le rassemblement présenté comme "en hommage à Thomas" devait avoir lieu à 19h place de la Bourse à Bordeaux (Gironde), vendredi 1er décembre. Il a été interdit par la préfecture de la Gironde pour prévenir le risque de troubles à l’ordre public, craignant d'éventuels affrontements entre militants d’extrême droite et d’extrême gauche. Même décision à Valence (Drôme) ou encore à Paris. Le préfet de police de Paris Laurent Nuñez prône la fermeté. "Nous sommes extrêmement attentifs à ce genre de rassemblements. On a des propos tenus qui sont de l’incitation à la haine et à la violence", explique-t-il.
Un mouvement actif sur les réseaux sociaux
Depuis l’assassinat de Thomas, le mouvement identitaire se fait entendre à Lyon (Rhône), à Rennes (Ille-et-Vilaine), ou encore à Reims (Marne). Tag islamophobe dans la Manche, affiche collée à Versailles (Yvelines), appels à venger Thomas… Difficile de savoir si le nombre de ces militants nationalistes et violents a augmenté, mais ils sont plus visibles sur les réseaux sociaux.
"Ce sont des charognards et tous ceux qui profitent de cette période pour faire croire que c’est l’ensemble d’une communauté ou de nom ou d’origine qu’il faudrait pouvoir incriminer pour cela se trompent", a déclaré Olivier Véran, porte-parole du gouvernement. Les services de renseignement français dénombrent 3 000 militants membres de groupuscules identitaires actifs sur le territoire. 1 300 sont fichés S.
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