Mort de Thomas à Crépol : un regain de tensions à l’ultradroite
Des tags islamophobes sur les murs d’une mosquée dans la Manche, des affiches collées à Versailles (Yvelines) avec des appels à venger Thomas, ou encore des manifestations spontanées, comme à Avignon (Vaucluse). Depuis le meurtre de l’adolescent, il y a une semaine, des groupuscules d’extrême droite encagoulés multiplient les actions partout en France.
Des profils variés
La propagande incite à l’autodéfense. "Nous sommes humiliés sur notre propre sol par des racailles, qui vendent de la drogue", dit l’un des meneurs de la manifestation qui a dégénéré, samedi 25 novembre, à Romans-sur-Isère (Drôme). Ils organisent les rassemblements sur les réseaux sociaux ou avec des groupes de discussion.
Le profil des individus, membres de plusieurs groupes, varie. "Déjà un gros foyer vers Lyon (Rhône), un foyer d’ultradroite identitaire. Mais en même temps, on se rend compte qu’il y a des personnes qui arrivent de Mayenne, de la région parisienne, qui sont fichés S pour certains", décrypte Jean-Christophe Couvy, le secrétaire national d’Unité SGP police FO.
Commentaires
Connectez-vous à votre compte franceinfo pour participer à la conversation.