Meurtre de Philippine à Paris : y a-t-il eu une erreur dans la demande d'expulsion du suspect ?
Visé par une OQTF (obligation de quitter le territoire français), Taha O., le suspect du meurtre de la jeune Philippine, n'a pourtant pas été expulsé. Faut-il y voir la conséquence d'un imbroglio administratif et diplomatique ? Au cœur des interrogations, le laissez-passer consulaire indispensable pour son expulsion. L'administration française ne l'a réclamé au Maroc que le 18 juin dernier, deux jours seulement avant la sortie de prison de Taha O.
Un "flou dans les services de l'État"
Selon le ministère de l'Intérieur, le laissez-passer a "une durée limitée". "Si vous le demandez trop tôt, il peut ne plus être valable à la sortie de prison" du suspect. D'après Me Patrick Berdugo, avocat spécialisé en droit des étrangers, la procédure d'expulsion a été lancée beaucoup trop tard. Une source gouvernementale reconnaît un "flou dans les services de l'État". Le laissez-passer sera finalement délivré par le Maroc le 4 septembre, au lendemain de la libération de Taha O.
Regardez l'intégralité du reportage dans la vidéo ci-dessus.
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