Cet article date de plus de trois ans.

Seine-Saint-Denis : un adolescent tué par balle à Bondy

Publié
Temps de lecture : 1min - vidéo : 2min
Bondy : tué par balle à 15 ans pour "de petites histoires de gamins"
Bondy : tué par balle à 15 ans pour "de petites histoires de gamins" Bondy : tué par balle à 15 ans pour "de petites histoires de gamins" (FRANCEINFO)
Article rédigé par franceinfo - C. Le Goff, T. Cuny, E. Pelletier, C. Hilary, V. Lucas, C. Brunet, J.-M. Noël, S. Gravelaine
France Télévisions

Un adolescent a été abattu par balle vendredi 26 février à Bondy (Seine-Saint-Denis) à la suite, vraisemblablement, d’une querelle. Les suspects étaient en garde à vue samedi soir. 

Aymen avait 15 ans et était passionné de boxe, mais vendredi 26 février, il n’a eu aucune chance de se défendre. Peu après 17 heures, alors qu’il est avec son père dans le hall d’une maison de quartier de Bondy (Seine-Saint-Denis), deux jeunes en scooter s’arrêtent. L’un des deux est armé et glisse le canon dans l’entrebâillement de la boîte aux lettres, avant d’ouvrir le feu sur Aymen, sous les yeux de son père.

"Un sentiment d’échec" pour le coach de boxe

"Il a sorti son arme et a visé directement mon fils. (…) Au départ, on a pensé que c’était une balle à blanc, mais mon fils a dit : ‘Papa, j’ai mal’", raconte le père de la victime, Ahmed Kaid. Les deux suspects, deux demi-frères de 17 et 27 ans, ont pris la fuite avant de se rendre à la police samedi matin. Selon les informations de France Télévisions, la victime, sans antécédent judiciaire, et l'un de ses agresseurs présumés se connaissaient bien. Ils fréquentaient le même club de boxe. Mais des querelles les opposaient depuis plusieurs mois. Une altercation aurait eu lieu vendredi après-midi, peu avant le drame"Ces deux-là s'embrouillaient, mais c'était de petites histoires de gamins. Je suis bouleversé. J'ai un sentiment d’échec en tant qu’éducateur", souffle Christophe Hamza, leur entraîneur. Une enquête a été ouverte pour assassinat. 

 

Commentaires

Connectez-vous à votre compte franceinfo pour participer à la conversation.