Chevaline : aucune charge retenue à l'encontre de l'ex-policier municipal dans l'affaire de la tuerie
Sa garde à vue a été levée, vendredi, trois jours après son arrestation en Haute-Savoie. Mais elle reprend pour une affaire de trafic d'armes, sans lien avec le quadruple meurtre
L'ex-policier municipal arrêté mardi 18 février dans le cadre de l'enquête sur la tuerie de Chevaline a vu sa garde à vue levée, vendredi 21. Selon le procureur d'Annecy (Haute-Savoie), aucune charge n'est retenue à son encontre dans cette affaire. En revanche, il a été de nouveau placé en garde à vue, mais cette fois pour trafic d'armes.
L'étau s'était relâché autour de l'homme, qui ressemblait au portrait-robot d'un motard diffusé en novembre 2013. En effet, son ADN ne correspond pas à ceux retrouvés sur la scène de crime et non identifiés jusqu'à présent. De plus, "aucun lien" n'a été établi entre l'homme de 48 ans et les différentes victimes, selon les enquêteurs.
"Il ne se rappelle plus ce qu’il a fait ce jour-là"
L’ancien policier a été longuement interrogé jeudi après-midi sur son emploi du temps le jour des faits. "Il ne se rappelle plus ce qu’il a fait ce jour-là", explique son avocat. "Il dit simplement qu’en général, il travaille le mercredi (jour des faits) alors que les enquêteurs semblent penser qu’il était en repos".
Cependant, les perquisitions menées à son domicile ont conduit à la découverte de nombreuses armes et munitions. "La garde à vue de cet homme sera toutefois reprise (...) dans le cadre d'un commerce illicite d'armes de guerre et de munitions révélé lors des perquisitions réalisées par les enquêteurs, activité illicite commise de surcroît en bande organisée", précise le communiqué du procureur. Il reste passible de dix ans de prison pour "trafic d'armes".
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