Chevaline. Le cycliste toujours considéré comme "victime collatérale"
"A priori, il était là au mauvais moment au mauvais endroit", a insisté le procureur d'Annecy, Eric Maillaud.
FAITS DIVERS - Sylvain Mollier, le cycliste abattu lors de la tuerie de Chevaline (Haute-Savoie) avec la famille Al-Hilli, a-t-il été visé en premier, ou est-il une "victime collatérale" ? Alors que, la semaine dernière, certaines pistes évoquaient la première hypothèse, le procureur a annoncé lundi 22 octobre que le parquet penchait toujours en faveur de la seconde.
"La thèse numéro un, c'est que c'est une victime collatérale", a insisté le procureur de la République d'Annecy, Eric Maillaud. Toutefois, les enquêteurs continuent d'envisager "toutes les hypothèses, même les plus extravagantes", un mois et demi après le drame, a-t-il précisé.
Le magistrat a donné des éléments nouveaux sur les circonstances de la promenade de Sylvain Mollier sur la route de la Combe d'Ire, située sur les hauteurs du lac d'Annecy. C'était la première fois que ce père de famille de 45 ans, employé d'une filiale du groupe nucléaire Areva, venait pédaler sur ce chemin forestier. Conseillé par des proches, "il s'était trompé de route par rapport aux indications géographiques qui lui avaient été données", a précisé le procureur. "A priori, il était là au mauvais moment au mauvais endroit", a-t-il ajouté.
Commentaires
Connectez-vous à votre compte franceinfo pour participer à la conversation.