Michel Fourniret passe aux aveux
"Je reconnais les faits", a déclaré ce matin Michel Fourniret au président de la cour d'assises de Charleville-Mézières, au sixième jour de son procès pour sept meurtres.
Cas examiné aujourd'hui, celui de Fabienne Leroy, dont le corps avait été découvert le 4 août 1988, près du camp militaire de Mourmelon (Marne). L'étudiante avait été enlevée la veille par le couple Olivier-Fourniret sur un parking de supermarché puis conduite dans la forêt avant d'être violée et assassinée.
Après un long dialogue avec le président de la cour, "l'Ogre des Ardennes" a maintenu son refus de préciser les faits. Bredouillante, l'épouse de Fourniret a exprimé des regrets : "J'ai honte, c'est impardonnable", a-t-elle déclaré en tremblant. Monique Olivier est revenue sur le déroulement de l'enlèvement, admettant avoir tenu en joue avec un pistolet à grenailles Fabienne Leroy pour la faire descendre du véhicule. Elle nie en revanche avoir assisté au viol et au meurtre.
Un peu plus tôt la famille de la jeune femme était venue témoigner à la barre et avait pris à partie les accusés, la soeur de Fabienne Leroy, qualifiant leurs actes d'"ignobles".
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