Cet article date de plus de cinq ans.

Mort d'un étudiant lors d'un week-end d'intégration : "Les étudiants sont dans un état psychologique désastreux", selon le président de l'Université Picardie Jules-Verne

Un étudiant de 23 ans est décédé dans la nuit du 13 au 14 septembre, lors d'un rassemblement d'étudiants organisé en Belgique.

Article rédigé par franceinfo
Radio France
Publié Mis à jour
Temps de lecture : 1min
La ville de Rouen en Seine-Maritime.  (GOOGLE MAPS / FRANCETV INFO)

"Nos étudiants sont dans un état désastreux sur le plan psychologique", a déclaré mardi 17 septembre Mohammed Benlahcen, président de l'Université Picardie Jules-Verne à franceinfo. Dans la nuit du 13 au 14 septembre, un étudiant en pharmacie de Rouen est mort renversé par une voiture, lors d'un week-end d'intégration organisé en Belgique par les étudiants de cette université basée à Amiens (Somme). "Même si l'université n'est pas du tout en responsabilité là-dessus, on doit se poser la question de ces fêtes, on doit se poser la question de ce qu'on peut faire", a dit Mohammed Benlahcen.

Un accompagnement psychologique

"On a mis en place un certain nombre de dispositifs, on a mis les étudiants relais, on a fait des campagnes de sensibilisation. Apparemment, ce type d'événements dramatiques nous dit que ce n'est pas assez. Peut-être qu'on ne fait pas assez pour nos étudiants. Ce sont des choses franchement qui nous acculent un peu à réfléchir et à repenser les choses vis-à-vis d'eux", a-t-il poursuivi.

"On va réunir l'ensemble des associations pour reposer cette question-là. Mais aujourd'hui, l'urgence, c'est comment les accompagner psychologiquement, parce qu'il y a quand même la notion de culpabilité qui se pose", a conclu Mohammed Benlahcen. Une cellule d'écoute et de soutien psychologique sur le site de l'UFR de pharmacie a été mise en place le week-end dernier. Une cellule similaire a également été mise en place à l'UFR Santé de l'université de Rouen, a indiqué l'Université Picardie Jules-Verne.

Commentaires

Connectez-vous à votre compte franceinfo pour participer à la conversation.