Mort de Thomas à Crépol : "Ce qui choque, c’est que ça se passe en 'campagne' ", affirme le porte-parole du syndicat Unité SGP Police Île-de-France
Plus d’une semaine après la mort de Thomas, poignardé à Crépol (Drôme) le 18 novembre, le mobile du drame n'est toujours pas connu. Reda Belhaj, porte-parole Unité SGP Police Île-de-France, indique : "C’est un sujet qui est très sensible. On a l’impression que dans la société actuelle (…) chaque Français devient juge." Le syndicaliste affirme que la médiatisation "complexifie l’affaire". "Aujourd’hui, ce qui choque, c’est que ça se passe en ‘campagne’, (…) où on n’est pas habitués à cette violence", assure-t-il.
Six individus incarcérés
Neuf individus ont été mis en examen dans le cadre de cette affaire, six ont été incarcérés. Aucun d’entre eux ne reconnaît avoir porté le coup de couteau mortel à Thomas. Reda Belha explique que "la détention provisoire" sert à ça. "Les juges d’instruction vont creuser. On va essayer de comprendre ce qui s’est passé exactement en détail. Quand vous avez une dizaine d’auteurs présumés et 400 personnes lors de la soirée, (…) il faut laisser le temps [à l’enquête]", détaille le porte-parole, qui regrette l’impatience des Français. En outre, il dénonce les violences de l’ultradroite, perpétrées ce week-end.
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