Noyade d'une adolescente en Savoie : le parquet de Chambéry affirme que le lieu de l'accident "n'était pas autorisé à la baignade"

Le lieu où l'adolescente s'est noyée dimanche 28 mai "n'était pas autorisé à la baignade", d'après le parquet de Chambéry, contacté lundi 29 mai par France Bleu Pays de Savoie. La victime, âgée de 12 ans, s'est noyée dans les eaux du Guiers, à la frontière entre l'Isère et la Savoie, au niveau Pont-de-Beauvoisin sur le chemin du champ de tir, près d'une centrale hydroélectrique. 

Un journaliste de France Bleu Isère affirme qu'un panneau jaune d'interdiction de baignade est bien situé au niveau de l'usine. En revanche, il n'y a pas de panneau à l'endroit où les adolescents sont entrés dans l'eau côté Isère. Un lieu facilement accessible par un sentier. Plusieurs témoins, choqués, doivent encore être auditionnés ces jours-ci par les gendarmes. Il s'agit des trois autres adolescents, membres de sa famille, âgés de 12 à 16 ans et qui se trouvaient avec la victime au moment de l'accident. 

Aspirée par des tourbillons formés par la centrale hydroélectrique

D'après les premiers éléments de l'enquête, la jeune fille a été aspirée par des tourbillons formés par la centrale hydroélectrique située à proximité. Vers 16h30, les trois adolescents à l'eau tentent de sortir mais seuls deux parviennent à se réfugier sur des rochers. La plus jeune fille, 12 ans, est aspirée. Les secours sont alors prévenus. Sur place, des plongeurs scaphandriers explorent les eaux de la rivière et les canalisations de la centrale, épaulés par d'autres sauveteurs aquatiques en surface. Le corps inanimé de la jeune fille est finalement retrouvé dans l'eau par les pompiers vers 20h15. 

Une enquête a été ouverte pour "recherches des causes de la mort" et confiée à la communauté de brigades de Pont-de-Beauvoisin. Le corps de l'adolescente doit être examiné par un médecin légiste. La piste d'une noyade accidentelle est privilégiée.