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Obsèques du policier : Sarkozy promet d’éradiquer l’ETA en France

{"Tolérance zéro"} à ceux qui {"portent atteinte"} aux forces de l’ordre, et lutte {"sans relâche"} pour {"éradiquer une à une toutes les bases d’ETA en France"}. Aux obsèques nationales du policier de Dammarie-les-Lys abattu par un commando présumé de l’ETA, Nicolas Sarkozy a prôné la plus grande fermeté, prenant à témoin le chef du gouvernement espagnol, venu assister à la cérémonie…
Article rédigé par franceinfo
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Dans la cour d’honneur de la préfecture de Melun (Seine-et-Marne), le cercueil du commandant Jean-Serge Nérin, recouvert du drapeau tricolore. Autour, avaient pris place Nicolas Sarkozy et Jose Louis Zapatero, la famille du défunt, et des policiers en tenue, visiblement émus, qui portaient leur brassard de police orange, barré d’un liseré noir.

Dans son allocution, le chef de l’Etat a promis de "lutter sans relâche" pour "éradiquer une à une toutes les bases de l’ETA en France".
_ "Nous allons débusquer un à un et démanteler tous leurs soutiens", a ajouté Nicolas Sarkozy, qualifiant l’ETA d’"organisation sanguinaire" et ses membres de "fanatiques assoiffés de sang".

Discours sécuritaire

Comme il l’avait déjà déclaré jeudi dernier à Dammarie-les-Lys, le président français a répété qu’il appliquerait la "tolérance zéro" à ceux qui "portent atteinte" aux forces de l’ordre.
_ La mort du commandant Nérin, 52 ans, abattu le 16 mars dernier par un commando présumé de l’ETA, a suscité une vive émotion dans la police. Et ravivé le malaise dénoncé par certains syndicats sur les conditions de travail de la police. Durant la cérémonie retransmise sur un écran géant à l’extérieur de la préfecture, une quinzaine de policiers en civil ont délibérément tourné le dos à l’écran pour exprimer leur mécontentement.

La famille du défunt a reçu des mains du chef de l’Etat la Légion d’honneur, et la médaille d’or du mérite policier de la part du dirigeant espagnol. Les trois collègues du policier présents lors de la fusillade, ont également été décorés.

Tous les syndicats de police avaient appelé à des rassemblements à l’heure des obsèques. Et le ministre de l’Intérieur Brice Hortefeux avait demandé qu’une minute de silence soit observée.

Gilles Halais, avec agences

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